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• De 1985 à 2010, la Chine affiche un taux de croissance du PIB supérieur ou égal à 10%.

• Le solde de la balance du commerce extérieur du premier exportateur mondial est de 500 milliards de dollars en 2015 mais de 415 milliards de dollars en 2016 quand une perte de compétitivité de « l’usine du monde » confrontée à la hausse des salaires se fait ressentir. L’industrie manufacturière se délocalise vers les pays d’Asie du Sud-Est.

• Pour la première fois en 2015, le secteur tertiaire a généré plus de 50% du PIB.

• Le taux de croissance du PIB baisse à 6,5%, en 2018, le plus bas depuis 25 ans.

• La Chine est devenue la 2e importatrice mondiale en produits agro-alimentaires après les Etats-Unis.

• Beaucoup de gabegie dans les 5000 milliards d’investissements publics.

• 20% du parc immobilier inutilisés formant quartiers et villes fantômes.

• Première place mondiale pour la dette des entreprises.

• Malgré les restrictions sur les sorties de capitaux, entre 2014 et 2016, le montant des investissements réalisés par des personnes chinoises à l’étranger est passé de 95 à 519 milliards d’euros.

 

Entre 2000 et 2011, la part des échanges mondiaux de la Chine a triplé pour atteindre 11% et frôle les 14% en 2017.

 

• Au total, les créations d’entreprises ont augmenté de 21,6% entre 2014 et 2015, atteignant 4,4 millions, selon les données du Conseil d’Etat chinois.

• Le stock des investissements directs étrangers a dépassé les 730 milliards d’euros.

 

DU « MADE IN CHINA » AU « MADE BY CHINA »

• En 2015, la Chine est le premier pays en création de brevets avec 1,1 million de dépôts.

• Un quasi-monopole dans l’extraction des métaux rares pour la fabrication d’éoliennes, de smartphones, des TGV, des scanners médicaux et de l’armement moderne.

• Des dépenses militaires qui augmentent de 37 à 215 milliards de dollars entre 2000 et 2016.

• La politique du Soft Power comme technique de conquête économique. Comme, par exemple, la volonté de définir les normes et les standards (taille des containers, espacement des rails…) ou l’astucieux déploiement de la solution AliPay aux Galeries Lafayette pour les touristes chinois avant… le public français.

 

LE LABORATOIRE DU FUTUR

• L’économie numérique chinoise pèse 2 800 milliards d’euros en 2016 soit 7% du PIB.

• Le gouvernement a créé un fonds de capital-risque en 2015 qui a levé 205 milliards d’euros et investit des centaines de millions dans l’Internet des objets.

• 200 grands centres urbains dont Pékin, Shanghai et Canton pilotent des projets de « villes intelligentes » sans intervention humaine pour les transports, la consommation d’électricité des foyers, les données sur la qualité de l’environnement et la surveillance des biens et des personnes.

•731 millions d’internautes (55% de la population). 97,5% d’entre eux se connectent avec un smartphone contre 53% pour un ordinateur.

• En 2018, 7 personnes chinoises sur 10 font des achats en ligne.

• Le secteur de l’e-santé est aussi un axe prioritaire pour le gouvernement, notamment avec des sites web de consultation à distance, l’ordonnance dématérialisée, l’accès aux plateformes en ligne de médicaments et les ambulances « intelligentes ».

• La Chine est le premier marché et le premier constructeur au monde de voitures électriques.

• Dai Wei, jeune startupper de 27 ans, crée Ofo, les vélos jaunes en libre-service et exporte son service dans plus de 20 pays à l’international. Dans le même secteur, Mobike vient de fêter ses 2 ans en 2018 avec 60 villes et 15 pays installés.

• Apple et son I-phone est concurrencé par Huawai et Xiaomi.

• Shanghai veut devenir la nouvelle capitale des start-ups.

• Création du plus grand centre de clonage animal, Boyalife, qui ambitionne de fabriquer à horizon 2020, un million de vaches clonées par an.

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